Cette journée mondiale des zones humides (2 février 2021) est l’occasion pour le SYMADREM de faire un point d’étape sur sa démarche de valorisation des milieux qu’il mène maintenant depuis quelques années, notamment en créant des zones humides.
Les ouvrages du SYMADREM traversent des milieux écologiques riches. Pour minimiser l’incidence de ses travaux, le syndicat applique la méthode réglementaire Éviter-Réduire-Compenser (ERC). Toutefois, il ne se limite pas à ses seules obligations réglementaires et s’inscrit dans une véritable démarche de valorisation des milieux qui passe notamment par la création de zones humides quand cela est possible.
C’est ainsi que lors de la réalisation de la digue des papeteries Étienne en 2014, l’hectare de friche industrielle acquis par le SYMADREM a été transformé en zone humide suite au prélèvement des matériaux qui ont servi à la construction de la digue.
Une démarche qui s’est poursuivie en 2015 avec le démantèlement de la digue Sud d’Arles et sa reconstruction en retrait du fleuve sur 7km. Grâce à cela, 10 hectares ont été libérés pour le fleuve et 5 hectares de zone humide ont vu le jour.
Lors des travaux de la digue Beaucaire-Fourques, en 2018, six mares ont été restaurées et sept créées. Dix hectares de zone humide ont également été façonnés dans les ségonnaux, le long de la digue.
Dernièrement, une lône (bras mort d’un fleuve) a été creusée, modelée et renaturée sur 3 km de long et 70 m de large entre Tarascon et Arles, en parallèle de la nouvelle digue.
Enfin, les futurs travaux du Petit Rhône, qui vont consister à reculer la digue de 20 à 100 m selon les endroits, par rapport à la digue actuelle, vont permettre de valoriser plus de 200 hectares de zone humide. Toutes ces zones humides sont gérées en grande partie en interne, même si le « laisser-faire » est la ligne directrice, permettant à la nature de reprendre ses droits avec un minimum d’intervention humaine.